Collection Fabius Frères / Sotheby's Paris en collaboration avec Piasa / 26-27 octobre 2011

Sotheby’s, en association avec PIASA, a l’honneur d’annoncer la vente de la collection de la galerie Fabius Frères, qui aura lieu chez Sotheby’s à Paris les 26 et 27 octobre 2011.

 

De sa mère, François Fabius a hérité sa passion pour les chevaux, de son père, celle pour les antiquités. Homme de conviction, il excella dans les deux domaines. Né à Bourg-en-Bresseen 1944 d’un père descendant d’une des plus grandes dynasties d’antiquaires du XIXe siècleet d’une mère férue de culture hippique, François Fabius est élevé dès sa plus tendre enfance dans l’art de savoir apprécier une oeuvre de maître, ainsi que dans celui de savoir diriger la plus belle conquête de l’homme.Cette culture familiale le conduit tout naturellement sur les terrains de concours hippiques. Doté de dispositions exceptionnelles, il est ainsi champion de France junior en 1961 puis toutes catégories en 1962. Il est classé en 1963 parmi les meilleurs cavaliers du pays et participe en 1972 aux Jeux Olympiques de Munich. Sa passion lui permet également de rencontrer en 1968,lors d’un concours hippique au Canada, Armelle, qui devient son épouse en 1971 et lui donne deux filles, Sophie et Marie.Autant de succès et de récompenses qui satisfont pleinement le jeune homme, qui sent cependantque sa vie est ailleurs. Diplômé de l’École du Louvre, il décide, à vingt-huit ans, de délaisser les concours hippiques pour se consacrer à sa vocation : celle qui a trait au domaine de l’art. Il rejoint alors en 1972 la galerie d’antiquités dirigée depuis 1937 par son père André et ses oncles,Pierre et Fernand, 152 boulevard Haussmann à Paris. Tout d’abord stagiaire dans le magasin familial, évoluant sous le regard paternel, François trouve peu à peu ses marques, suivant les traces de son grand-père Elie. Le jeune homme descend en effet d’une grande lignée d’antiquaires, sa famille venue de Lorraine ayant embrassé cette profession avec succèsdepuis 1882. Elie Fabius fut le fondateur de l’une des plus prestigieuses galeries d’art parisiennes et l’un des principaux acteurs du marché de l’art des années 1882-1942. Passionné par les souvenirsde Napoléon et de Lafayette, les objets aux provenances historiques et les sculptures de Baryeet de Carpeaux, il fonda également en 1901 avec d’autres confrères ce qui allait devenir le Syndicat National des Antiquaires (S.N.A).



François Fabius hérite de cet homme remarquable sa prédilection pour les oeuvres du XIXe siècle,en particulier les bronzes de Barye et de Carpeaux. Évoluant dès son enfance avec son frère Laurent et sa soeur Catherine dans le domaine de l’art, le jeune François développe sa culture et accroît ses connaissances, jusqu’à devenir un véritable expert et un professionnel de grande réputation. Après la disparition de son père en 1984, il continue à travailler avec ses onclesen participant aux plus grands salons internationaux. En 2004, son stand à la Biennaledes antiquaires est, sans conteste, l’un des plus admirés par les visiteurs. Il y présente alors,dans un superbe décor imaginé par François-Joseph Graf, un rarissime bronze Vase des Titanspar Rodin, signé Carrier-Belleuse.Ce galeriste éclairé, spécialiste reconnu de l’histoire de l’art, et plus particulièrementdes bronzes du XIXe siècle, n’a de cesse de rechercher ces oeuvres dont il acquiertde remarquables exemples.

Ces pièces, sélectionnées avec rigueur, se trouvent pour la plupart dans les plus grandes collections et les plus prestigieux musées en France et aux États-Unis.

« Le XIXe siècle a souffert d’un jugement politique qui condamnait l’Empereur. On n’avaitpas le droit d’en parler. Avec une génération de recul, on peut enfin le réapprécier dans touteson opulence, comme il l’était chez les Rothschild, les Pereire, ou la princesse Mathilde », reconnaît alors François Fabius, comblé par l’idée de présenter des pièces de cette époque,alors peu considérées et qu’il parvient avec brio à remettre au goût du jour.Une branche qu’il développe d’ailleurs au sein de sa galerie, contribuant ainsi à l’expansionet à la renommée internationale de Fabius Frères, et ce jusqu’à son décès prématurésurvenu en août 2006. Armelle Fabius a poursuivi jusqu’à ce jour l’oeuvre de François Fabius,avec beaucoup de passion, dans la lignée de cette prestigieuse dynastie. « Avec François Fabius, disparaît [...] l’une de ces personnalités d’exception dont le destinest d’incarner au plus haut niveau l’entente parfaite et devenue trop rare de l’esprit et du corps, de l’art classique et de cet autre art non moins noble qu’est l’équitation […]. Peu d’hommesdans l’histoire auront su, avec autant d’élégance, de courage et de rigueur, porter leur passionà ce degré de rayonnement, tout en restant attentifs et sensibles aux signaux de leur temps. »(Hommage de Renaud Donnedieu de Vabres, 14 août 2006)



Une collection unique, à la provenance et au raffinement légendaires

En sculpture, la collection constitue sans aucun doute l’ensemble du XIXe siècle le plus important jamais présenté en vente publique. Deux artistes majeurs qui comptent parmiles sculpteurs les plus créatifs de leur époque forment le noyau de cette collection :

Jean-Baptiste Carpeaux (1827-1875) et Antoine-Louis Barye (1795-1875).

L’important groupe en marbre de Daphnis et Chloé est un chef-d’oeuvre de la sculpture,réalisé par Jean-Baptiste Carpeaux en 1874 lors de son séjour en Angleterre où il s’était installé pour fuir les tumultes de la Commune. C’est en 1873 que Lord Alexander Hugh Baring, 4th Baron of Ashburton, lui commande ce grand groupe mythologique en marbre pour faire pendant au célèbre marbre Amour et Psyché de Canova qui ornait déjà son hôtel particulier,le Bath House à Piccadilly (le marbre est aujourd’hui conservé au musée du Louvre).L’oeuvre illustre un passage de l’Idylle de Longus, Daphnis et Chloé. En 1873, Carpeaux réalise d’abord le plâtre original, grandeur nature, dont il fait mouler trois versions d’atelier.Ce même modèle servira aux réductions et à l’édition d’une terre cuite, datée de 1873.C’est seulement en juillet 1874 que Carpeaux, avec l’aide de son praticien N. Jacques,commence la taille du marbre qui sera livré le 8 janvier 1875 à son commanditaire.

Le groupe de Daphnis et Chloé illustre à merveille la virtuosité de Carpeaux dans la tailleet dans le modèle du marbre : l’artiste a su donner vie à la pierre, mêlant sensualité et fraîcheur de ce sujet intimiste à l’élégance du mouvement des corps (estimation :1 000 000 / 1 500 000 euros).

La collection comprend l’épreuve ancienne retouchée par l’artiste d’Ugolin et ses enfants estimée 50 000 à 70 000 euros. C’est lorsqu’il est pensionnaire à la villa Médicis à Rome en 1860-1861 que l’artiste choisit d’illustrer un épisode de l’Inferno de Dante, pour son grand chef-d’oeuvre : Ugolin est représenté ici avec ses quatre fils, s’apprêtant à les dévorer.

Dès son retour à Paris, le ministre des Beaux-Arts lui commande le bronze monumental du même sujet pour être exposé au Salon de 1863 (aujourd’hui conservé au musée d’Orsay).

Cette sculpture sera ensuite placée au jardin des Tuileries comme pendant au bronze monumental de Laocoon. Le marbre grandeur nature, signé et daté Jbte Carpeaux Roma 1860, a été réalisé en 1867 pour l’Exposition Universelle, et appartient aujourd’hui aux collections

du Metropolitan museum, New York. Plus de six versions en plâtre et terre cuite composéesde trois, quatre ou cinq personnages, sont répertoriées dans les collections publiques,dont une esquisse en terre cuite au musée du Louvre.

C’est en 1865 que Carpeaux réalise à la demande de l’architecte de Charles Garnier (1825-1898) son groupe monumental le plus célèbre pour orner la façade de l’Opéra, La Danse.Cette composition devait faire pendant au Drame lyrique de Jean-Joseph Perraud (1819-1876),à la Musique d’Eugène Guillaume (1822-1905) et à l’Harmonie de François Jouffroy (1806-1882). L’esquisse en plâtre montre une étape importante dans l’évolution de la composition :quatre danseuses entourant le génie de la danse sous des traits féminins, tandis que l’oeuvre finale le symbolise par un homme. Il s’agit ici du plâtre original de l’esquisse, estimé 80 000à 120 000 euros, un des deux seuls exemplaires de cette taille (hauteur : 61 cm).

Signé et daté de 1873, le buste de La Candeur de Jean-Baptiste Carpeaux est le marbrequi figurait à la vente Carpeaux le 29 avril 1873 et qui fut racheté par Mme Carpeaux elle-même.Le portrait en marbre se distingue par la qualité extrême du modelé et la fraîcheur du regard (estimation : 100 000 / 150 000 euros).

La collection comprend également le plâtre original, réalisé par l’artiste en 1867, qui s’inspirait alors du portrait de sa future épouse Amélie de Montfort (estimation : 60 000 / 80 000 euros). La jeune fiancée avait vingt-deux ans lors de son mariage en 1869, l’artiste presque le double.Amélie prêtait son visage à d’autres oeuvres de Carpeaux, notamment La Tempérance, réaliséeen 1865 pour l’église de la Trinité à Paris, L’Espérance (1868), dont la version en marbre de 1873 figure dans la vente (estimation : 70 000 / 100 000 euros), et enfin le portrait de La Fiancée (1869) dont la collection comprend une version en terre-cuite (estimation : 40 000 / 60 000 euros).

L’Espiègle, marbre de 1865, estimé 70 000 / 100 000 euros, et le plâtre original de La Rieuseaux roses , 1872, estimé 50 000 / 70 000 euros, sont autant d’autres bustes de qualité exceptionnelle.

Le deuxième artiste majeur de la vente est Antoine-Louis Barye (1795-1875)dont la collection comprend cinquante-et-un bronzes, tous des fontes du vivant de l’artiste.L’une des oeuvres maîtresses de la collection est Thesée et le Minotaure, première versionen bronze à belle patine brune estampillée Barye, et numéroté 2. Estimée 200 000à 300 000 euros, cette fonte de qualité exceptionnelle provient de l’ancienne collection d’Antoine-Marie d’Orléans, duc de Montpensier, et infant d’Espagne (1824-1890) avant

de faire partie des collections du roi du Portugal.

Antoine-Louis Barye choisit d’illustrer l’histoire de Thésée et le Minotaure, extraite des Métamorphoses d’Ovide, symbole de la lutte du Bien contre le Mal, au moment du combat. L’artiste a su rendre avec une grande virtuosité l’affrontement des deux personnages : Thésée,le corps musclé et tendu, dirige son épée d’un geste déterminé sur le Minotaure.D’autres variantes de ce sujet sont conservées dans les musées de Baltimore aux États-Unis et Bonnat à Bayonne.

L’Éléphant est une oeuvre majeure de la collection Fabius Frères, pièce unique fondue en 1832 par la maison Honoré Gonon et ses deux fils. Ce bronze à belle patine brune, estimé 300 000 à 500 000 euros, a appartenu aux collections prestigieuses du Duc de Nemours et de David Weill.

Provenant également de la collection David Weill, Éléphant écrasant un tigre, est le chef modèleen bronze à patine brune (estimation : 150 000 / 250 000 euros). Bronze destiné à la fonte,cette pièce maîtresse est le parfait exemple de l’obsession du détail qui caractérise le talent d’Antoine-Louis Barye.

Un tigre dévorant un gavial, vers 1845, signé par le sculpteur, est une fonte de qualité rare révélant tous les détails (estimation : 50 000 / 70 000 euros). Le modèle en plâtre avait été présenté au Salon de 1831 où il remporta un succès unanime auprès des critiques, des tenants de l’art académique et des partisans de l’école romantique. Tous admirent l’audace de la composition, fruit de l’imagination de Barye mais aussi le sens de l’observation d’une animalité violenteet sublimée.

Le mobilier est composé d’un subtil mélange de pièces classiques du XVIIIe siècle et de créationsplus exubérantes du XIXe siècle. Le mobilier classique est magistralement représenté, du style Louis XIV à celui de l’Empire. Le XIXe siècle, période tant défendue par la galerie Fabius Frères depuis des décennies, sera illustré par les réalisations des grands ébénistes comme Grohé ou Diehl,mais aussi par des meubles néo-Renaissance étonnants de Dufin.

Une commode en placage de bois de violette et de palissandre et bronze doré d’époqueLouis XIV, vers 1710, attribuée à André-Charles Boulle (estimation : 300 000 / 500 000 euros)constitue l’une des variantes les plus abouties parmi les commodes de l’oeuvre de cet ébéniste. Elle est remarquable par son décor reposant uniquement sur le jeu savant du frisage et la qualité

de ses bronzes dorés.

Loin des exubérantes marqueteries de fleurs qui firent la renommée du maître, le décor se faitici plus sobre, alternant les motifs concentriques – en façade des tiroirs – et les motifs en coeur– sur le plateau et les côtés. Toutefois, l’utilisation virtuose du bois de fil et du bois de bout confère au placage une dimension quasi picturale ; autour de chaque tiroir, des filets de boisclair et d’ébène accentuent encore l’impression de relief et l’illusion de profondeur.

Les riches ornements de bronze doré, caractéristiques des oeuvres de Boulle, viennent enfin souligner l’architecture puissante du meuble que de larges enroulements de feuilles d’acanthe semblent porter. Conçue à l’origine pour reposer sur cinq pieds, la commode témoigne d’un parti-pris esthétique – et non d’une contrainte technique – dont on retrouve le projetsur un dessin préparatoire de Boulle (conservé au musée des Arts Décoratifs à Paris).

La grande qualité d’exécution des deux vases Médicis en porcelaine de Sèvres réalisés en 1811,la rareté des sujets représentés et leur intérêt historique, l’originalité et la prouesse du fond écaille, la force des ornements en or et la provenance prestigieuse de ces vases sont le reflet brillant de la puissance de Napoléon et du génie d’Alexandre Brongniart, mis au servicede la manufacture de Sèvres pour lui donner un nouveau souffle dans les premières annéesdu XIXe siècle (estimation : 500 000 / 800 000 euros).

Les scènes peintes par Jean-François Robert sur les vases Médicis à fond écaille sont exceptionnelles. Quelques pièces d’usage mettent en scène la famille impérialedans des occupations de loisirs ou illustrent certaines résidences impériales, mais ces représentations n’apparaissent que très rarement sur des vases, le plus souvent décorés de portraits officiels, sujets militaires ou scènes allégoriques.

Avec grande intelligence, Alexandre Brongniart, très certainement à l’origine de la définition du programme iconographique des vases Médicis, utilise les talents de l’un des meilleurs peintres de figures et paysages et la perfection technique nouvellement atteinte par la manufacturede Sèvres au service de la communication politique de l’Empereur.

L’un des vases illustre l’Empereur en promenade devant le château de Saint-Cloud, accompagné de Marie-Louise, qu’il a épousée civilement quelques mois auparavant dans ce même châteauet très certainement la princesse Pauline. L’autre vase représente l’Empereur sur les coteaux de Bellevue et de Meudon, au départ d’une chasse à courre. Napoléon sur son cheval blancest accompagné de quatre grands dignitaires portant la plaque de l’Ordre de la Légion d’Honneur et vêtus de l’habit vert galonné d’or de la Vénerie de la Maison de l’Empereur.

Le fond écaille employé sur les vases Médicis apparaît pour la première fois à Sèvres en 1790.

Il est employé dès 1800 pour les vases Cordelier livrés pour la Galerie d’Apollon au Palais de Saint-Cloud en l’an X (aujourd’hui conservé au musée du Louvre) et en 1803 sur le service utilisé par l’Empereur au château des Tuileries et nommé service écaille (deux assiettes sont conservées au château de Fontainebleau).

Un secrétaire à abattant en marqueterie de fleurs et placage d’ébène et bois noirci d’époqueLouis XVI, estampillé C.Topino formait un ensemble avec une commode et une table, commandé à la fin du XVIIIe siècle par la famille ducale des Durfort-Civrac, duc de Lorges. Avec son élégante décoration de « bandes en bois gris et fleurs », selon les termes de l’époque, il constitue une oeuvre à part dans le corpus de Topino, que l’on réduit parfois trop souvent à sa production de bonheurs-du-jour en marqueterie d’ustensiles.

À la mort de Louis de Durfort Civrac en 1775 dans son hôtel de la rue de Sèvres, cet ensemble fut conservé par sa veuve puis leur gendre Renaud César de Choiseul-Praslin. Passée la tempête révolutionnaire, les trois meubles, préservés des confiscations et certainement considérés comme meubles de famille, furent pour la dernière fois mentionnés en 1808 lorsqu’on les rapporta de Saint-Germain-en-Laye après le décès de Guyonne de Lorges, duchesse douairière de Choiseul-Praslin. La table, ornée du monogramme CL pour Civrac de Lorges fut vendue chez Sotheby’s à Paris, collection Léon Lévy, le 2 octobre 2008, et la commode est aujourd’hui conservée dans une collection particulière (estimation : 80 000 / 120 000 euros).

Au sein des arts décoratifs, la céramique et le verre tiennent une place d’honneur avecdes pièces offrant une riche diversité des modèles, et la présence d’oeuvres singulièreset raffinées (Théodore Deck, Eugène Collinot, Maurice Marinot ...).

La collection compte également un intéressant ensemble de dessins du XIXe siècleet sa dispersion sera une rare opportunité pour les amateurs d’acquérir des dessinsdes sculpteurs Antoine-Louis Barye et Jean-Baptiste Carpeaux : deux aquarellessur papier d’Antoine-Louis Barye, Lionne dévorant une gazelle et Étude de Panthère attaquantune proie, estimées chacune 30 000 à 40 000 euros, ou quelques portraits de Jean-BaptisteCarpeaux, dont le Portrait de Bruno Chérier estimé 15 000 à 20 000 euros.

Enfin, signalons un tableau spectaculaire, À la salle Graffard, peint par Jean Béraud en 1884. Cette composition montre une réunion politique où l’on voit l’orateur anarchiste conclure triomphalement son discours sous les vivats de la foule, noyée dans une épaisse fumée.

Ce sujet, inhabituel pour Béraud, peintre de la Belle Époque, des Élégantes et des cercles mondains, reflète un aspect moins connu de l’artiste, qui a peint également quelques sujets populaires et des scènes de la vie publique dans un souci de vérité historique (estimation :350 000 / 500 000 euros).

 

 

Informations pratiques :

 

Quand ? Ventes les mercredi 26 et jeudi 27 octobre 2011 Sotheby’s France

Où ? Galerie Charpentier 76, rue du faubourg Saint-Honoré 75008 Paris

Voir ? Exposition du 21 octobre - 25 octobre 2011